Nous avons rencontré le 23 février dernier Mme Balguerie-Raulet, adjointe au Maire d’Arles, en charge de la transition écologique et énergétique, la biodiversité, les espaces naturels, la cité verte et la planification territoriale. Les objectifs de cette réunion étaient de faire le point sur nos projets respectifs et de se projeter vers de nouvelles collaborations entre notre société et la municipalité.
La mairie compte réaliser prochainement en interne un projet en autoconsommation individuelle sur le toit de l’école de Mas Thibert. Par ailleurs, le conseil municipal a défini l’ensemble du centre-ville en zone d’accélération des énergies renouvelables (photovoltaïque en toiture), bien qu’il y ait de fortes contraintes urbanistiques. La Préfecture devra encore valider ce projet de zonage.
L’élue nous a expliqué que notre projet d’entreprise n’est pas bien compris au sein du Conseil Municipal, qui ne saisit pas la « valeur ajoutée » que nous pouvons apporter à la municipalité. Malgré les arguments que nous avons présentés : décharger les collectivités du financement et de l’exploitation de centrales photovoltaïques sur leur patrimoine, privilégier les circuits-courts de l’énergie, favoriser la participation citoyenne sur les questions énergétiques, etc, la municipalité n'est pas prête pour le moment à collaborer avec nous. Plusieurs sites municipaux pourraient accueillir une centrale photovoltaïque (en toiture ou en ombrière) et certains ont fait l’objet d’une pré-étude de faisabilité financée par des crédits publics. Nous attendons.
Il a été répondu positivement à notre demande d'apposer des plaques d’informations à vocation pédagogique à l’entrée des écoles municipales d’Arles de Raphèle et Salin de Giraud sur lesquelles produisent deux centrales.
Concernant la commune de Saint-Martin-de-Crau, après des débuts prometteurs, une rencontre en mairie rassemblant élus et techniciens et un inventaire de toits potentiels intéressant, nous sommes dans l'attente de la résolution des conflits politiques internes.