Centrales Villageoises du Pays d'Arles : nous avançons !

La question du financement de l’étude de faisabilité et la recherche de fonds propres par le biais de dons sont en bonne voie.

En effet, nous sommes approchés par des investisseurs qui souhaitent nous aider à démarrer et feraient cet apport indispensable. Nous veillons bien entendu à la qualité de ces financeurs qui doivent s’inscrire dans la même démarche environnementale et citoyenne que la nôtre (pas de fonds spéculatifs, égalité des actionnaires en termes de pouvoir de décision quel que soit le nombre d’actions détenues, sur le principe coopératif qui est le nôtre : un actionnaire = une voix).

C’est bien le signe que les projets comme le nôtre sont rentables et s’inscrivent dans la nécessaire prise en compte des gouvernances citoyennes. Nous sommes en discussion de devis avec des bureaux d’études qualifiés sur une liste de toits présélectionnés et pré-étudiés par nos soins ; c’est à ce stade que sera élaboré aussi notre plan de financement. Bientôt nous chercherons des installateurs !

Plus d’hésitation à avoir pour les futurs sociétaires ! Car il est essentiel pour la physionomie de notre SAS Centrales Villageoises du pays d’Arles de fonctionner avec un véritable socle d’actionnaires citoyens. Plus nous serons nombreux (une action coûte 100 euros), moins nous ferons appel aux banques et plus vite nous atteindrons le retour sur investissement, c’est-à-dire le moment où les installations sont remboursées et où nous récupérons 100 % des gains de la revente de l’électricité.
En outre plus nous serons nombreux, plus nous pourrons peser dans des projets futurs à des échelles plus grandes sur notre territoire.

Pour la première phase, nous visons un démarrage avec l’installation de 200 KWc (kilowatts crête) sur une douzaine de bâtiments publics et privés à Arles, en Camargue et dans les Alpilles, ce qui représente la consommation annuelle d’une soixantaine de foyers, et davantage si ces logements sont économes en énergie. Pour mener à bien cette étape l’appui de deux cents actionnaires citoyens serait un atout considérable, en termes financiers bien sûr, mais aussi en termes d’engagement collectif, de légitimité face aux bailleurs de subvention et de sens de notre démarche.